Ferme de Kerautret : éleveur de porc bio de père en fils
Dans la campagne de Tréméoc, Maxime Roussel, 29 ans travaille aux côtés de son père Éric, éleveur de porc bio. À la ferme de Kerautret, tout est bon dans le cochon, transformé sur place.
À la ferme de Kerautret, pas de bâtiments qui défigurent le paysage, les porcs vivent en plein air. « Ce qu’on recherche c’est la qualité du produit et le bien-être animal mais aussi réduire l’impact sur l’environnement », décrit Maxime Roussel, 29 ans qui travaille depuis 2012 aux côtés de son père Éric, un des pionniers de l’élevage de porc bio. « Il a fait la démarche de demander la certification bio, il y a une quinzaine d’années, sur le conseil de clients, car il ne traitait pas ses terrains », décrit le jeune éleveur. Sur cette exploitation de 37 ha, située à Tréméoc à une poignée de kilomètres seulement de Pont-l’Abbé, douze sont en culture de céréales et le reste est en herbe pour nourrir les porcs mais aussi les bovins de race Angus, un élevage dans lequel ils se sont lancés il y a environ dix ans. « Dans le coin, c’est très compliqué d’avoir de la surface supplémentaire. C’est plus facile dans le centre Bretagne »
Gagner encore en autonomie
L’objectif de l’éleveur est de gagner encore davantage en autonomie alimentaire. Aujourd’hui, une partie de l’animation animale est fabriquée à la ferme et le reste des céréales est acheté à un voisin. « Il nous faudrait 50 ha de plus. Dans le coin, c’est très compliqué d’avoir de la surface supplémentaire. C’est plus facile dans le centre Bretagne », émet le jeune homme qui attend que cette étape soit franchie pour s’installer et prendre la suite de son père. Une vocation confortée par les retours de la clientèle qui apprécient let goût persillé de la viande et la saveur des produits transformés à la ferme.
Pâté, rillettes, jambon, saucisson à l’ail, boudin, saucissons à l’ail, travers de porc ou côtes, dans le cochon tout est bon et fabriqué sur place. Au total, une trentaine de produits, auxquels les seuls ingrédients qu’on ajoute sont le sel, le poivre et des légumes, sont proposés en vente directe aux professionnels, sur les marchés de Kérity, Pont-l’Abbé, Fouesnant et Quimper ou le vendredi, de 15h à 18 h, à la ferme.
Une autre image du métier« On fait le chiffre d’affaires grâce à la transformation. Cela permet de maîtriser toute la chaîne de A à Z », décrit Maxime qui a complété sa formation d’exploitant agricole au lycée de Bréhoulou par un CAP Boucher. « Dans ce type d’exploitation, on fait travailler beaucoup plus de monde que dans les grandes exploitations car on a besoin de plus de main-d’œuvre », précise-t-il. Ils sont ainsi cinq salariés à se répartir entre les activités de transformation, de vente et l’élevage.
Et avec la crise sanitaire, le retour du consommateur au local semble avoir donné raison à ce modèle d’exploitation. « Les gens font plus attention à ce qu’ils mangent, prennent le temps de cuisiner et reviennent à la vente directe », constate Maxime. Il fait aussi partie de cette génération de jeunes exploitants agricoles qui veulent dynamiser ce secteur et en donner une autre image. Avec la bergerie du Pouldon, ils travaillent ensemble, que ce soit pour la production, la vente mais aussi dans l’organisation d’évènements festifs pour promouvoir les produits locaux. Ils ont ainsi créé l’association « Ca va faire du foin » et organisé des marchés à la ferme, à la période de Noël ou l’été, ponctués par des concerts.
Contact : ferme de Kerautret à Tréméoc. Tél. 06 64 52 83 52.
Publié le 25 janvier 2021
Coronavirus. Un modèle de rigueur, la ferme bio de Kérautret
Spécialisée dans l’élevage de porcs et bovins bio en plein air, dans leur transformation et leur vente, la ferme de Kérautret à Tréméoc (Finistère) applique des règles d’hygiène très strictes depuis fort longtemps.
« Depuis notre installation, il y a 28 ans, nous exerçons dans le cadre d’un circuit très fermé, bien contrôlé, évitant la contamination, selon des règles très strictes et ce bien avant que le coronavirus ou d’autres virus n’arrivent. »
Éric et Maxime Roussel sont propriétaires de cette exploitation de 37 hectares, qui emploie cinq personnes, dans laquelle sont élevés 40 truies, 180 porcs et un cheptel de 35 bovins de race Angus.
Publié le 23 avril 2020
Nos partenaires
Le drive au service du local à la ferme du Pouldon
Pour s’adapter à la demande et aux nouvelles habitudes des consommateurs, la ferme du Pouldon se met au drive, via une plateforme qui réunit une douzaine de producteurs locaux.
« On se rend compte qu’il y a une réelle demande pour accéder aux produits locaux », émet Augustin Lescanne, le jeune exploitant de la bergerie de l’anse du Pouldon. La période de confinement a été le révélateur de cette tendance des consommateurs. Ils se sont tournés de plus en plus vers le local, ont repris goût à la cuisine et au bien manger.
Publié le 30 aout 2020
En temps de pandémie, le local fait son grand retour
En ce temps de crise sanitaire, le consommateur se tourne de plus en plus vers les produits locaux. La bergerie de l’anse du Pouldon à Combrit s’adapte à cette nouvelle demande en proposant la livraison à domicile.
Publié le 5 avril 2020